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8/10/2014

C'est drôle cette manie chez les tricoteuses de ne rien comprendre

 Le Club des tricoteuses

"Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de ses tricots, de ses éternels tricots pour les pauvres. C'est drôle comme les pauvres ont éternellement besoin de tricots. On dirait qu'ils n'ont besoin que de tricots."

Jean Anouilh, Antigone (1942)

NB : Les tricoteuses : Pendant la Terreur, leur rôle se développe, car le Tribunal Révolutionnaire a besoin de légitimer par le peuple, les décisions qu'il prend : caqueteuses et tricoteuses (un décret du 6 Nivôse de l'An 2 -26 décembre 1793- les autorise à tricoter pendant qu'elles assistent aux sessions) signent contre un maigre pécule et sans rien y comprendre tous les actes de jugements qu'on leur soumet, dont des milliers de condamnations à mort. Elles sont payées pour être à l'entrée du tribunal, sur les routes empruntées par les charrettes des condamnés, et sur les marches de la guillotine pour insulter les victimes. Les manières des sans-culottes sont grossières, triviales, leurs propos sont orduriers, et les Tricoteuses de Robespierre se portent à de tels excès qu'on les surnomme les "Furies de la guillotine" !. Elles disparaîtront avec les Jacobins.

3 commentaires:

  1. Tu es vraiment une sombre flaque de merde Fourny...

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  2. Merci au "Club Roger Nimier de Facebook" (https://www.facebook.com/pages/Club-Roger-Nimier/133194710192492?fref=ts) pour cette superbe prose ! Il n'est pas donné à tous de sortir du dicocitation d'internet ou du repompage sur des blog.

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  3. Thierry. C'est quoi l'intérêt de cette remarque ?

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