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8/27/2014

Albert Cossery, sorte de sybarite fasciné par la torpeur


Albert Cossery

"Noceur infatigable, séducteur aux yeux de braise, il choisit l'oisiveté absolue comme art de vivre et le bronzage comme discipline, pareil aux chats des temples de l'Égypte ancienne. Indifférent à la politique, il lit Stendhal, Céline et Gorki en menant une vie essentiellement nocturne, aux côtés de Genet et de Nimier, de Piccoli et de Greco. Pique-assiette, gigolo et écrivain des bas-fonds du Caire, quii inspirent tous ses romans, car par un plaisant paradoxe, cette légende du microcosme germanopratin n'écrit que des histoires égyptiennes ! Pas une ligne sur les boîtes existentialistes ! Pas un mot sur Sartre et consorts ! Une figure singulière du milieu littéraire, qu'il ignorait superbement. Une sorte de sybarite fasciné par la torpeur, adonné au culte - horizontal - du soleil. Un rêveur à l'élégance voyante, que l'on suit pas à pas, charmé par la musique lancinante de son fidèle biographe." 
Christopher Gérard

3 commentaires:

  1. Bel hommage pour ce jeune homme vert.

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  2. A lire sur une terrasse boulevard St Germain : de Frédéric Andrau, "Monsieur Albert. Cossery, une vie" (Editions de Corlevour). Un "Monsieur", avec une vie, n'en déplaise à certains incultes de facebook.

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  3. Merci pour votre Roger Nimier Hussard Club ou Club Roger Nimier. Vous faîtes honneur à Nimier en le préservant de toute idéologie, même si l'exercice est parfois périlleux... d'autres s'y cassent les dents !

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