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11/03/2015

Brassens, viel anar




Si Georges Brassens revendique la fréquentation des truands, des prostituées et autres marginaux, c’est pour tracer une ligne infranchissable entre l’humain d’un coté et l’hypocrisie des bonnes mœurs de la société de l’autre. Un projet rabelaisien de désordre anime son œuvre, il n’est pas besoin d’être activiste, d’agiter les pecs ou de faire sauter des bombes pour s’inscrire dans une révolte permanente, sans système, pas plus qu’il n’y a chez lui de barrière ni de sacré. Tout repose sur la fidélité, aux êtres et aux idées. Brassens est donc un chanteur qui ne peut pas parler de politique sans entrer dans le registre passionnel, ne s’aventurant que parcimonieusement dans le domaine des idées, préférant se cantonner à celui, plus vaste et dévasté, de la contestation.

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