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2/09/2015

On s’abandonne au flot comme une épave


comme une épave

 “Sans doute le suicide est rare parmi les jeunes, (…) du reste, il y a mille manières de se laisser mourir sans la grossière mise en scène du sang répandu. Le plus commode est de renoncer à la volonté de savoir, à l’âpre curiosité de sonder l’inconnu : on s’abandonne au flot comme une épave ; on prend les opinions toutes faites et on les répète par habitude, on méprise tout effort, on s’irrite contre toute audace…”

Elisée Reclus, L’idéal et la jeunesse,  1894. Géographe de l’Absolu.

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