Drieu en 1914 |
« Il y a en moi un goût terrible de me priver de tout, de quitter tout. C'est ça qui me plaît dans la guerre. Je n'ai jamais été si heureux, en étant atrocement malheureux, que ces hivers où je n'avais pour toute fortune au monde qu'un Pascal de cinquante centimes, un couteau, une montre, deux ou trois mouchoirs et que je ne recevais pas de lettre. »
Pierre Drieu la Rochelle, Gilles
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