Rien n’est plus beau qu’un homme lorsqu’il s’avance.
Le soldat qui sort du rang et déclare qu’il est volontaire. Le torero
qui s’arrache hors du burladero, chasse ses péones et déploie sa cape.
Et, en image naïve, le cow-boy qui entre dans le saloon, fend
l’assistance pétrifiée et se dirige vers le bar. Tout craque dans le
cœur des autres hommes, lorsque l’un des leurs avance de deux pas, se
détache du rang et forge ainsi tout autour de lui la barrière
infranchissable du respect.
Jean Cau Le chevalier, la mort et le diable.
Jean Cau Le chevalier, la mort et le diable.
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