Le contre-révolutionnaire est typiquement l’homme que l’on dérange. Figure posée, détachée, apaisée, résignée aussi : le contre-révolutionnaire est celui pour qui la partie est perdue d’avance. A l’inverse du révolutionnaire triomphant qui a le sens de l’Histoire avec lui, le contre-révolutionnaire sera battu, balayé, et il le sait un peu. Il est un Cyrano qui ne peut guère compter que sur un succès d’estime, un brin de panache, un bon mot déclamé face à la foule lorsqu’il montera sur l’échafaud. Le « sourire par lequel il s’excuse d’être sublime ».
Extrait culturalgangbang.com
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